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Follette et Perlin

Follette et Perlin
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13 août 2008

Basile et Théo en week-end chez Papa

Basile et Théo sont frères jumeaux. Lorsque vous les regardez, vous ne pouvez pas savoir qui est Basile et qui est Théo. Ils sont exactement pareils, enfin presque exactement pareils. Parce que quand on connaît un peu ces deux petits garçons, on peut voir des différences.
Théo est un peu plus grand, il a les cheveux presque noirs, un petit grain de beauté au coin de l’œil droit et des deux garçons il est le plus calme.
Basile, lui, c’est une petite canaille, ses cheveux sont légèrement plus clairs que ceux de son frère, et toujours en bataille. Quand il y a une bêtise à faire, Basile est le premier à se lancer dedans !
Papa et Maman sont divorcés, ils ne vivent plus dans la même maison.
Il y a la maison de Maman, c’est là que Basile et Théo habitent toute la semaine et qui est à côté de leur école. Et puis il y a la maison de Papa, c’est là qu’ils vont passer des week-ends, et aussi des vacances.


Il fait encore très noir lorsque la porte de la chambre s’ouvre légèrement.
Aussitôt, Basile s’assied dans son lit, les yeux grands ouverts avec un immense sourire aux lèvres. Maman se glisse doucement dans la chambre et allume la douce lumière verte et bleue. Théo a un peu de mal à se réveiller, et grommelle en enfonçant la tête un peu plus dans son oreiller. Basile saute de son lit, et tout en enfilant rapidement ses chaussons, demande:
- On est samedi Maman?
- Oui
- Alors c’est aujourd’hui?
- Oui mon petit ange, c’est aujourd’hui que Théo et toi allez dormir chez Papa.
- Papa, Papa !
- Mais avant il faut vous préparer, et prendre le petit déjeuner.

Le petit déjeuner englouti, les deux enfants se dépêchent de préparer leurs affaires pour partir.
Ils remplissent leurs sacs à dos de dessins et de jouets qu’ils veulent absolument montrer à Papa.

La sonnerie de la porte d’entrée retentit. Les deux petits garçons relèvent la tête et courent aussitôt vers l’entrée. Mais Maman a été plus rapide, et quand ils arrivent au bout du couloir, Papa est déjà à l’intérieur, il fait un grand sourire et ouvre ses bras en disant :
- Bonjour mes petits gars!
- Papa !!!, crient les deux frères en s’enfonçant dans ses bras.
Le temps de faire un câlin, et Maman a apporté leur gros sac.
- Allez les garçons, c’est l’heure.
Théo est triste tout à coup de laisser Maman. Ce n’est pas très juste qu’elle reste toute seule, mais en même temps il voit beaucoup moins souvent Papa. Le petit garçon fait un gros câlin à Maman.
- Mon petit Théo, lui dit Maman à l’oreille. Ne t’inquiète pas, on se voit dans pas très longtemps, et puis tu es content de voir Papa, non?
Théo lève la tête vers son Papa, et celui-ci lui sourit, mais il a l’air un peu triste.
Ah, parfois c’est trop dur ! Triste de quitter Maman, heureux de voir Papa. Content de retrouver Maman, triste de quitter Papa...
Basile trépigne d’impatience de partir, et son frère l’agace à faire son bébé :
- On y va? On y va? répète-t-il.
- Oui Basile, on va y aller. Théo ?, demande doucement Papa.
Théo fait un dernier bisou à Maman, et prend la main de son père en la serrant très fort.
Basile est déjà au bout du couloir pour appeler l’ascenseur, et quand les portes de celui-ci s’ouvrent, les enfants crient en chœur :
- A dimanche Maman, bon week-end.



Papa n’habite pas en ville, mais dans une maison au milieu des champs à la campagne. C’est une très vieille et très grande maison, il y a parfois des bruits bizarres au grenier et le parquet grince tout le temps. Les week-ends chez Papa sont toujours très amusants. Basile et Théo peuvent courir, sauter, crier autant qu’ils veulent sans qu’aucun voisin ne vienne se plaindre !
Parfois, c’est papa qui crie un peu, quand les garçons font trop de bêtises, mais  le plus souvent, ils s’amusent drôlement bien tous les trois ensemble.
Aujourd’hui, Papa leur a fait découvrir les malles secrètes du grenier. Dedans, il y avait en fait tous les dessins de Papa quand il était petit garçon. Basile a bien ri, car son père ne savait pas dessiner un château, mais ils ont découvert un très joli dessin de la maison qu’avait fait leur tante, la sœur de Papa. Sur la demande de Théo, ils ont choisi un vieux cadre en bois doré et ont accroché le joli dessin dans le couloir.

Plus tard, Basile et Théo sortent de leur bain, ils décident de jouer un tour à Papa et de lui faire peur. Dès que Papa a le dos tourné, les deux frères vont se cacher derrière la grande porte du salon, et ils se collent l’un contre l’autre...
- Chut...
Mais ils ne peuvent s’empêcher de pouffer de rire,  pour essayer de faire moins de bruit, ils se cachent la bouche derrière leurs main :
- Chut...
Ils tendent l’oreille... Pas de bruit... Où est Papa? Basile passe la tête pour tenter de l’apercevoir... rien !
Papa est malin, il connaît bien ses petits monstres, et surtout il connaît très bien la maison.
Basile et Théo se glissent hors de leur cachette, déçus de n’avoir pas réussi à faire peur à Papa, quand soudain ils entendent un gros bruit derrière eux :
- BOUHHHHH !!!
- AAAHHHHH !, crient-ils ensemble....
Ils se retournent un faisant un énorme bond, et voient Papa qui rit très fort de sa blague ! Ah, ah ! Les jumeaux se mettent alors à poursuivre Papa dans le salon, mais il est très rapide ! Papa saute sur le canapé, puis va se mettre derrière la grande table du salon. Finalement il se laisse rattraper, et Basile et Théo lui font un gros câlin plein de chahut.

Mais le moment préféré des petits garçons, est quand Papa fait un feu dans la grande cheminée du salon, et que tous les trois s’installent sur le canapé bien confortable devant. Papa se met au milieu, les serre très fort dans ses bras et leur invente alors des histoires. Parfois il s’agit d’aventures où les grands animaux de la forêt échappent aux méchants chasseurs. Et parfois, lorsque le soir est déjà là, Papa leur parle des habitants de la forêt :
- Il y a des fées qui habitent tout en haut des arbres pour surveiller la campagne, et quand la nuit est tombée et qu’il n’y a plus que la lune qui éclaire les chemins, les fées envoient les lutins de la forêt dans les maisons pour veiller sur tous les petits enfants qui dorment.

Et puis quand il est l’heure de se coucher, Papa vient border ses petits garçons au lit.
- Encore un câlin, crient les enfants
- Oui, mais c’est l’heure de dormir maintenant !
Alors que Papa va sortir de la chambre, Basile dit :
- Mais et les méchants chasseurs ?
- Tu sais bien que les petites fées et les lutins de la forêt protègent la maison mon ange...
- Oui mais les fées elles savent pas s’il y a des fantômes?
- Il n’y a pas de fantômes, Théo !
- Si ! La nuit parfois il y a de drôles de bruits dans la maison...
- Ce n’est rien, c’est justement tous les petits lutins qui font des tours de garde pour s’assurer que ni méchants chasseurs, ni fantômes ne viennent vous embêter pendant que vous dormez. Et puis, je suis là moi ! Vous ne me croyez pas assez fort pour vous protéger?
- OH SI ! T’es le plus fort des Papas !
- Allez les gars, c’est l’heure d’éteindre la lumière. Je laisse la veilleuse allumée pour que vous puissiez vous endormir.
Quand Papa sort de la chambre, il ne faut pas longtemps à Théo pour fermer les yeux, la journée a été longue. Basile lui reste un peu plus longtemps éveillé, il tend l’oreille pour entendre les lutins entrer... mais la fatigue est la plus forte.... ses yeux se ferment...

Le dimanche matin quelques rayons de soleil réussissent à passer au travers des gros volets de la chambre. Basile ouvre les yeux en premier, et s’assied dans son lit.
- Théo, Théo, tu dors?
- MMM
- C’est le matin, il faut se réveiller, Théo !!
- MMM
Basile sort de son lit, cherche ses chaussons et va vers son frère,
- Allez viens, on va réveiller Papa !
Les jumeaux se dirigent à pas de loup vers la chambre de leur père.
- Chut...
Il ne faut pas faire de bruit en ouvrant la porte... les garçons rient un peu, mais arrivent tout de même dans la chambre de Papa sans le réveiller. Il est drôle, Papa, quand il dort. Il fait comme un petit garçon, la tête bien enfoncée dans l’oreiller, la couverture remontée très haut sur son nez.... il ronfle sur le ventre !
Basile et Théo montent sur le lit, et se glissent vers Papa.
- Papa, Papa, on est dimanche matin, dit Basile
- Papa, Papa c’est l’heure du petit déjeuner, enchaîne Théo.
Papa bafouille quelques mots, et puis ouvre les yeux en faisant un grand sourire.
- Mais ce sont mes deux petits monstres qui sont là !
Alors il fait d’abord un câlin, puis le sourire toujours aux lèvres, il coince un petit garçon sous un bras, puis le deuxième sous l’autre bras, et commence à les chatouiller tous les deux. La chambre s’emplit alors, de cris, de rires, et de :
- Papa arrête ! Arrête!
Finalement Basile se débat si bien qu’il réussit à se sortir des bras de son père!

Après le petit déjeuner, le soleil brille si fort que Papa leur annonce qu’ils vont aller faire une promenade en forêt !
Et les voilà partis bien emmitouflés dans les manteaux et les bonnets pour le grand bois qui est juste à côté de la maison de Papa.
On y ramasse quelques châtaignes que Papa fera griller sur le feu pour le goûter, puis les garçons se cachent derrière les arbres. Mais Papa est trop fort, il les retrouve toujours ! Et tant mieux, car finalement, si l’un d’eux venait à se perdre, Papa ne serait pas content, et surtout il serait très triste ! Il leur dit aussi souvent :
- Et puis imaginez la tête de Maman si je ne revenais qu’avec un seul petit garçon !
Oui, c’est sûr, Maman serait certainement très triste!
Quand ils en ont assez, tous les trois essayent de reconnaître les différents arbres, de trouver les maisons des lutins et des fées, et cueillent des fraises des bois qu’ils dévorent tout de suite.

Mais on est dimanche, et cela veut dire que la fin de la journée va venir trop vite. Bientôt, Papa va installer ses deux petits garçons dans la voiture, et mettre le sac dans le coffre.
Ils vont repartir tous les trois en ville, et les enfants rentreront chez Maman.
- Papa, pourquoi on ne peut pas rester avec toi?
- C’est comme ça les enfants. Vous vivez avec Maman.
- Mais pourquoi toi tu ne vis plus avec nous ?
- Mon petit Théo, parfois les Papas et les Mamans ne sont plus amoureux, alors ils doivent prendre la décision de ne plus vivre ensemble. Pour ne pas se faire plus de mal, et ne plus se faire de la peine.
- Ca veut dire alors que tu n’aimes plus Maman ?
- J’aimerai et je respecterai toujours votre Maman, parce qu’elle est votre Maman. Mais Maman et moi on ne s’aime plus comme des amoureux, maintenant on est amis.
- Mais nous ça nous rend tristes. Parce que quand on te voit, cela veut dire que Maman est seule, et quand on rentre de chez toi, c’est toi qui est seul !
- Je sais mes anges. Moi aussi cela me rend triste. Mais c’est notre vie maintenant. Alors on a le choix, soit on est toujours triste et notre vie ne sera pas drôle, soit on essaye de profiter de chaque moment qu’on passe ensemble et on se construit plein de jolis souvenirs. Et vous devez savoir que même si je ne vis plus dans la même maison que vous, je vous aime très très fort. Vous êtes les personnes les plus importantes dans ma vie.
- Nous aussi on t’aime tu sais !
Alors tant qu’ils ne sont pas partis Basile et Théo profitent de leur Papa en mangeant un gros goûter devant le feu de cheminée qui s’éteint doucement.

Sur le pas de la porte de chez Maman, Papa et les petits garçons se font un dernier bisou.
- Vous êtes sages les garçons, d’accord ?
- Oui Papa, quand est-ce qu’on retourne à la campagne ?
- Dans deux semaines.
- Cela fait combien de dodos?
- Beaucoup... mais tu vas voir Basile, entre l’école, les jeux et les câlins avec Maman, tu ne verras pas le temps passer.
- Tu vas nous appeler ?
- Bien sur !  Mais tu sais, si je te manque, si tu es triste, ou simplement si tu en as envie, toi aussi tu peux m’appeler. Je serai toujours très content de vous parler.
Papa repart vers l’ascenseur, Basile et Théo ont le cœur un peu serré. Ils courent derrière lui, juste pour un dernier câlin !

Lundi matin, à l’école, la maîtresse demande très souvent aux élèves ce qu’ils ont fait pendant le week-end. Les deux frères lèvent la main :
- Nous sommes allés chez Papa ce week-end. Et on s’est bien amusés !, dit Basile.
- Oui et le week-end prochain on restera chez Maman, enchaîne Théo.
- On a deux maisons, et deux chambres !
La maitresse demande si d’autres enfants de la classe ont aussi deux maisons. Basile et Théo sont surpris de voir qu’il y a plusieurs copains et copines qui sont comme eux. Mais ils se disent qu’ils ont de la chance. Parce qu’eux, ils sont toujours deux, et quand Papa ou Maman leur manquent, ils peuvent se parler et se consoler.


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20 juin 2008

En cours d'écriture

Et bien voilà, je me lance...
j'ai déjà un blog, qui raconte ma vie quotidienne au sein d'une très jolie famille recomposée.
Mais ici, je voudrais vous raconter des histoires... pour enfants !
Mes petits personnages sont pour l'instant à l'état d'ébauche, mais ils ont pour nom d'un côté Follette et Perlin, de drôles d'habitants de la forêt, et de l'autre côté Basile & Théo, mes petits chéris...
mais chut !
je n'en dirai pas plus...
en attendant... à bientôt !

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